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OM : «Il me donne des frissons», De Zerbi a conquis le vestiaire
Arnaud De Kanel

Après avoir été recalé par Paulo Fonseca, l'OM s'est tourné sur le profil de Roberto De Zerbi. L'entraineur italien réalise de très bons débuts sur le banc olympien puisque son équipe est toujours invaincue et restera sur le podium à l'issue de cette sixième journée. Dans le vestiaire aussi, auprès des joueurs et des proches du groupe, De Zerbi fait forte impression.

Cet été, l'OM a opéré une véritable révolution au sein de son effectif, avec pas moins de douze nouvelles recrues. Une métamorphose presque totale, qui a démarré sur les chapeaux de roue avec l’arrivée de Roberto De Zerbi sur le banc. Le coach italien, courtisé par plusieurs grands clubs européens ces derniers mois, a finalement choisi de s’installer sur la Canebière. Un très gros coup pour le club phocéen, qui a rapidement fait monter l’excitation chez les supporters marseillais, mais pas seulement. De Zerbi fait déjà l’unanimité à La Commanderie.

Samedi, dans un entretien accordé à La Provence, Neal Maupay s'est montré très élogieux au sujet de Roberto De Zerbi. « Je savais un peu à quoi m’attendre, mais le fait d’être ici et de le voir tous les jours, c’est encore un niveau au-dessus. C’est un fou de travail. Il vit pour le football, pour son équipe, et on le voit dans la relation qu’il a avec les joueurs. Il est super proche, comme une figure paternelle. Il va être dur, il n’y a pas un jour où il ne nous pousse pas à nous dépasser, mais c’est de la bienveillance car il essaie de tirer le meilleur de nous-mêmes. C’est un plaisir de travailler avec lui, même si c’est dur, car c’est le seul moyen pour arriver à ce qu’il essaie de mettre en place. (...) Quand on prépare une séance, il nous explique le but. Si on doit être à tel endroit, on ne peut pas être ailleurs. On me l’avait dit, mais de le voir au quotidien, c’est vraiment autre chose », a confié l'attaquant tricolore. Les proches du groupe ressentent également les bonnes ondes transmises par Roberto De Zerbi.

« À chaque causerie, il me donne les frissons, tu as envie d’aller à la guerre pour lui », précise un proche du groupe dans les colonnes de La Provence ce dimanche.

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