OM : la polémique qui enflamme le vestiaire
La rédaction

Alors que l’OM d’Elie Baup est parti sur des bases très élevées, un faux débat s’est invité dans le vestiaire. En cause : le manque d’épaisseur des adversaires du club phocéen en ce début de saison.

Si Elie Baup avait encore des cheveux, il se les aurait tous épluchés un par un. L’entraîneur de l’OM est actuellement agacé, voire peiné, par la fausse polémique qui entoure actuellement son équipe. Si l’état d’esprit et les résultats exceptionnels du début de saison ne sont pas directement mis en cause, le manque d’épaisseur des adversaires rencontrés jusque-là est pointé du doigt.

Tour à tour, Reims, Sochaux, Montpellier, Rennes, Nancy et Evian se sont inclinés face aux Marseillais. Sur ces 6 équipes, seulement 1 (Reims) est présente dans la première moitié de la Ligue 1 ! Ce débat a le don d’agacer prodigieusement Baup. « J’ai lu que cela avait déjà été écrit, soupire-t-il dans La Provence. Je connais bien la Ligue 1, tout le monde peut battre tout le monde ».

Cheyrou s’en sort par une pirouette
Le discours de l’entraîneur à la casquette reflète une partie du vestiaire olympien. Apparemment, quelques joueurs seraient également irrités de voir le peu de reconnaissance qu’on leur accorde dans les medias, en tentant constamment de réduire leurs performances. 6 victoires en 6 matchs, sans compter l’invincibilité en Europa League, ce n’est pas rien. Et pourtant.

« Cela en irrite certains, poursuit un cadre du vestiaire dans La Provence. Mais, ça nous motive car plus on dira qu’on ne mérite pas cette place, plus on se sortira les tripes pour la garder ». Benoît Cheyrou, l’un des plus anciens joueurs présents à l’OM, connaît trop bien le climat inhérent au club pour se laisser perturber. D’habitude si sérieux et pondéré, il tente même de s’en sortir avec de l’humour. Avec un certain brio. « Certains disent que, pour le moment, on a battu le 15e, le 16e, le 22e et le 28e. Mais la saison passée, nous aurions même perdu contre le 30e ». Le débat est clos, pour l’instant.