OM : Emir Spahic, c’est 2 millions
La rédaction

Après Julien Escudé, le FC Séville laissera t-il partir un autre ancien défenseur de Ligue 1 ? Le quotidien Estadio Deportivo croit savoir que le prix de départ d’Emir Spahic est fixé à 2 millions d’euros. Plusieurs clubs seraient sur les rangs dont… l’OM !

En à peine deux saisons avec le MHSC, Spahic s’est taillé une véritable réputation de boucher : « Je suis enragé par le geste de Spahic. J’en ai plein le cul de ce type. J’ai vu son geste... Mais bon, je ferais mieux de la fermer pour ne pas lui causer du tort. Ce qui me fatigue, c’est qu’on focalise sur ses écarts et qu’on nous( Montpellier) tombe dessus » enrageait son ex-président Louis Nicollin dans le Midi Libre. Un divorce inéluctable qui débouchera sur un transfert à Séville à l’été 2011 qualifié de « miracle » par Nicollin.

Un garçon adorable dans la vie mais bad boy sur le terrain
Que reproche-t-on exactement à Emir Spahic ? Si le garçon est adoré dans la vie de tous les jours, sur le terrain il est détesté. Non pas qu’il soit mauvais, bien au contraire. Spahic fut l’une des révélations de Montpellier lors de la remontée en Ligue 1. En revanche, le joueur est souvent sujet à des sauts d’humeurs qui a donné une mauvaise image au club héraultais qui peine à s’en défaire. En deux ans en France, Spahic a récolté 19 cartons dont 3 rouges. On se souvient notamment de son coup de coude volontaire contre Nolan Roux ou plus récemment une simulation grotesque contre Valence qui fera expulser Aduriz (voir vidéo).

L’OM sur la piste du Bosnien
Le président sévillan Del Nido réclamerait 2 millions aux dirigeants marseillais pour céder son défenseur capable du meilleur comme du pire. Le FC Séville est dans une situation financière difficile et ne serait pas contre de refourguer Spahic dont la réputation l’a poursuivi jusqu’en Andalousie. Après la vente d’Alou Diarra et les éventuels départs en défense comme Cesar Azpilicueta ou Stéphane Mbia, l’OM verrait d’un bon œil l’arrivée d’un renfort de qualité à moindre coût. Un sacré pari, tant suspension et Spahic vont de paire…

Par Adrien Verrecchia