OM - Boudebouz : Les dessous dun transfert raté
La rédaction

Avant d’affronter le PSG ce soir (17h45), le Sochalien Ryad Boudebouz explique pourquoi il n’a pas trouvé d’accord avec l’OM et comment il se remet de cet échec personnel et professionnel.

Quand Ryad Boudebouz effectue son opération rachat, il n’emploie pas des formules convenues pour reconquérir un public sochalien dont il a été la cible d’insultes lors de la rencontre Sochaux-Montpellier (1-3). Une partie du public de Bonal lui reproche d’avoir oublié trop vite les couleurs du maillot sochalien, pour les sirènes de Marseille. Un geste revient dans toutes les têtes doubistes, celui de Boudebouz, levant la main lors de chants marseillais , au Vélodrome, alors qu’il est sur le banc sochalien (0-2). Sur l’objet du scandale, le franco-algérien s’explique. « Quand je fais le geste, ce n’est pas contre Sochaux ou parce que je me sentais déjà à Marseille. Avant le match, je plaisantais avec Damien Perquis et je lui expliquais que je chantais Aux Armes avec les supporteurs, quand j’étais plus petit. Lorsque j’ai entendu les supporteurs de l’OM, j’ai regardé Damien pour lui montrer. J’étais filmé mais il n’y avait rien de méchant. » déclare –t-il dans l’Equipe. Un quiproquo qui lui a valu les insultes racistes d’une minorité d’imbéciles. Sans nul doute, pas des supporteurs. « Je n’aurais pas dû le faire », précise-t-il.

« Quand ils ont vendu Azpilicueta, j’ai pensé que ça allait se faire »

Celui qui a été formé à Sochaux a connu deux malheurs en un, car l’OM ne l’a finalement pas recruté. Le pote de Marvin Martin raconte les coulisses de cette déconvenue. « Au début, ils m’ont dit qu’ils devaient vendre pour recruter. Et dès qu’ils ont vendu Azpilicueta (Chelsea), j’ai pensé que ça allait se faire. Et le 4 septembre (fin de mercato), j’étais dégoûté, c’est sûr. Mais je ne suis pas à plaindre, je joue en pro et plein de joueurs aimeraient être à ma place. », explique-t-il. L’opération rachat est déclenchée, mais comme les acteurs de ce sport se plaisent à dire : seule la vérité du terrain compte.

Par Arnaud Boisteau