Fair-play financier : Aulas n’y croit pas pour le PSG
La rédaction

Alors que le Fair-play financier va peu à peu commencer à imposer sa loi au sein des écuries européennes, Jean-Michel Aulas a fait le point à ce sujet et annonces quelques complications à venir pour le PSG.

En marge du grand choc entre le PSG et l’OL ce dimanche soir au Parc des Princes (21h), Jean-Michel Aulas ouvre les hostilités avec le club de la capitale ! Le président rhodanien s’exprime dans les colonnes du Nouvel Observateur sur l’arrivée du fair-play financier, et il assure que les nouvelles pratiques financières du PSG ne passeront auprès de l’UEFA. Il fait notamment référence au récent contrat conclu entre le club et l’office de tourisme du Qatar.

« IL FAUT QUE L’UEFA IMPOSE SA LOI »

« Le fairplay financier, j’ai envie d’y croire. Si vous ne laissez pas la possibilité à un actionnaire de combler sans cesse les déficits, vous raréfiez les capitaux, et vous limitez automatiquement la spirale inflationniste que nous connaissons sur les hauts salaires. Il faut espérer toutefois que l’UEFA parvienne à imposer sa loi. Pour l’instant, les choses sont bordées. On parle de fair value, donc un contrat de sponsoring comme celui qui lie le PSG à l’office du tourisme du Qatar ne devrait pas tenir. Reste à savoir quelle sera la réponse de Bruxelles, si des clubs sanctionnés saisissent les instances européennes. Jusqu’à présent, la Commission reste sur une position très libérale. Le salary cap par exemple, elle n’en veut pas », explique Jean-Michel Aulas.

LES LIMITES FRANÇAISES

«  Il y a aussi le problème du coût du travail, beaucoup plus élevé en France que dans les pays voisins. On me parle d’harmonisation au niveau européen. On peut toujours espérer, mais il y a peu de chance que je vois ça de mon vivant », conclut le président de l'OL

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