La gestion a la marseillaise
La rédaction

Une légère tension avait gagné la cité phocéenne avant la venue de Montpellier. Mais les propos de Jean-Claude Dassier et la défaite face au Milan AC sont presque oubliés. Car l'OM a gagné. Et pas n'importe comment.

Le très court terme régit le football. Peut-être plus encore dans les villes où il est érigé en passion démesurée. Un profil qui correspond à Marseille. La délicate semaine vécue par l'OM, entre révision à la baisse des ambitions européennes et propos ambigus de son président, a sans douté été balayée dans l'euphorie du Vélodrome.

Très vifs et percutants lors de la première demi-heure, les Héraultais auraient pu alourdir le climat. Dix minutes d'absence de leur part ont pourtant suffi à apaiser les tiraillements de la semaine. Comme un symbole, c'est Lucho Gonzalez qui a débloqué la situation, profitant d'un service parfait de Niang (31e). Intenable, le Sénégalais a ensuite lui-même conclu son slalom dans la défense montpelliéraine (34e) avant qu'Edouard Cissé (39e) ne plie l'affaire avant la pause.

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes à l'OM. Lucho Gonzalez est sorti sous une ovation, Jean-Claude Dassier a passé une soirée paisible en tribune officielle et même Hatem Ben Arfa et Fernando Morientes ont eu le droit de jouer.

Les résultats de la 6e journée