Diarra sanction juste ou disproportionnee
La rédaction

Pour avoir bousculé un arbitre, le capitaine de l'équipe de France a écopé de six matchs de suspension. Le milieu ne jouera pas avec Bordeaux avant le 27 novembre.

La Commission de discipline a pris son temps pour juger Alou Diarra. Pour éviter les suites judiciaires connues après une décision précipitée rendue dans l’affaire Hadji, la Ligue a cette fois réfléchi pendant plus de trois semaines pour sanctionner le geste d’Alou Diarra, coupable d’avoir poussé M. Bien le 16 octobre à Auxerre.

Le verdict est tombé jeudi soir. Le milieu bordelais a écopé de six matchs de suspension, lui qui en a déjà purgé trois contre Brest, Saint-Etienne et Monaco. Le récupérateur devra encore observer ses petits camarades contre Valenciennes, Nancy et à Arles-Avignon en championnat. Il pourra rejouer le 27 novembre contre Lille.

Si Bordeaux regrette l’ampleur de la sanction au vu de la bonne réputation de son joueur et de ses excuses immédiates, il ne devrait pas faire appel. Pascal Garibian, président de la commission de discipline, estime, lui, que justement ces éléments ont été pris en compte et que la sanction a donc été modérée. Difficile ainsi de donner un qualificatif à cette suspension. Sévère ou juste ?

Elle met en tout cas Laurent Blanc dans l’embarras. Diarra n’est pas suspendu en équipe de France mais son manque de compétition pourrait le priver du match amical en Angleterre le 17 novembre.