Des saucisses gagnent le Trophee merguez
La rédaction

Au bout de l'ennui, Marseille a remporté le Trophée des Champions face à Paris. Tout le monde s'est réjouit de la rencontre sauf les spectateurs.

OM-PSG, l'affiche avait fière allure pour le premier match officiel de la saison. Les acteurs de la rencontre n'ont malheureusement pas été au niveau des attentes suscitées. Mis à part deux défenses bien en place, les deux équipes n'ont pratiquement rien montré. Certes, elles sont encore en rôdage. Certes, elles étaient privées de joueurs cadres, suspendus ou pas encore opérationnels (Niang, Brandao, Heinze, M'Bia, Hoarau). Mais ces réalités n'excusent pas tout. Le principal évènement de la rencontre est survenu avec l'entrée en jeu d'Hatem Ben Arfa, ovationné par le public tunisien de Radès. Un public autorisé après l'entame du match à venir combler les trous béants des tribunes. En toute fin de match, Luyindula, côté parisien, et N'Diaye, côté marseillais, tout heureux de détourné un tir manqué de Taïwo sur le poteau de Coupet, ont failli débloquer un match insipide. A part ça, rien.

Il est donc légitime de se poser la question : à quoi sert réellement ce Trophée des champions ? Joueurs, dirigeants et évidemment Frédéric Thiriez, le patron de la Ligue, clamaient en choeur la réussite de l'événement. Comment auraient-ils pû affirmer le contraire ? Le seul intérêt de la partie résida finalement dans la séance finale de tirs aux buts, qui a apporté un infime suspense. Luyindula et Giuly se sont ratés pour Paris. Lucho pour Marseille. Et c'est l'ancien Parisien, Edouard Cissé qui a crucifié son ancien club. A part octroyer un nouveau titre à l'OM de Didier Deschamps, le Trophée des champions ne sert à rien. Joueurs, entraîneurs, spectateurs personne n'en est friand. Il devrait être rebaptisé Trophée des merguez.