Cas de force majeure
La rédaction

Le match entre l'OM et le PSG est reporté en raison d'une épidémie de Grippe A au sein de l'effectif parisien. Giuly, Sakho et Clément sont atteints. Alors le match devait-t-il avoir lieu? Du côté phocéen, ça ne fait aucun doute.

Peu importe le nombre de joueurs du PSG atteint par le virus, le match doit être maintenu. Et l'argument principal des supporters olympiens est le suivant, défendu par Pascal : "Si le match est reporté et doit être rejoué dans un mois. Imaginez qu'entre temps, Mandanda, Niang et Cheyrou se blessent. Qu'est-ce qu'on fait? On demande à notre tour le report du match en prétextant que ces joueurs étaient valides il y a un mois et que leur absence pénalise l'OM ? On en s'en sort pas. C'est pas de bol pour le PSG, mais c'est comme ça."

Le risque encouru par un maintien du match, et qui a finalement fait frissonner la Ligue au point de choisir le report, c'est que plusieurs joueurs du PSG soient en période d'incubation et transmettent le virus, sans le savoir, à une partie des joueurs marseillais. La solution aurait pu être d'annuler le protocole qui veut que les vingt-deux acteurs se serrent la main avant le coup d'envoi. Juste des regards. Ca aurait lancer le match. A Marseille, les pronostics vont donc bon train. Comme par hasard, le virus est apparu cette semaine au Camp des Loges. Et comme par hasard, un troisième cas est sorti le matin même du match. Bizarre, on dit pourtant que le hasard fait bien les choses.