Souvent blessé à Lyon, puis à Paris, Mathieu Bodmer explique dans les colonnes de L’Equipe les raisons de ses absences. « Chez moi, deux choses font que je me blesse : l’énervement et la frustration. Quand la machine n’est pas bien en route, je m’échauffe moins bien et mon corps me punit. La façon de travailler à Paris n’est pas plus dure qu’ailleurs. Elle est différente. Il y a plus de préparateurs physiques, d’adjoints et de technologie. Peut-être que nos corps ne s’y habituent pas » , souligne-t-il, sans se cacher.
« Il y a aussi la malchance »
Le milieu de terrain stéphanois ajoute qu’il est compliqué de se sortir d’une spirale négative. « Après, il y a aussi la malchance. Je devais, par exemple, débuter contre Sochaux (2-0, le 29 septembre, ndlr). Mais j’ai ressenti une douleur à une cuisse à l’entraînement » , concède-t-il. « C’est une bonne expérience (d’avoir rejoint l’ASSE, ndlr). Avoir découvert des gens humbles et sympas rend les choses plus faciles » , ajoute-t-il.