La FIFA verifie le sexe des footballeuses
La rédaction

La FIFA se distingue encore ! La plus haute instance du football mondial ne veut plus connaître d'affaires douteuses sur le sexe des joueuses. Pour ça, elle a un remède : la vérification !

Le 22 juin dernier, une circulaire au sein de la FIFA est entrée en vigueur pour s'assurer du sexe des footballeuses, « en matière de vérification du sexe… Ce règlement s’applique à toutes les compétitions de la FIFA et entre immédiatement en vigueur ». Par là, la FIFA évoque plusieurs précédents malheureux épisodes où pendant la dernière Coupe du Monde en Allemagne, la Fédération Nigériane a accusé les deux sœurs Simpore, joueuses de la Guinée Equatoriale, d’être des hommes. Lors de la CAN féminine en 2010, ce même problème avait déjà été évoqué.

La FIFA pense-t-elle qu’aucune femme n'est capable d’être puissante et rapide dans le jeu ? Une circulaire pleine de bon sens et pas du tout dégradante pour les femmes. « Les hormones androgènes ont un potentiel d’amélioration des performances notamment en matière de force, de puissance et de vitesse qui peut constituer un avantage dans le football et influer sur les résultats d’un match. La vérification du sexe revêt donc une importance particulière… ». Pour mettre cette vérification en marche, tout le monde se bouge à la FIFA, avec un comité d'experts composé d'un gynécologue, d'un généticien et d'un endocrinologue, nommés par la Commission médicale de la FIFA. Très classe. Ce n’est pas avec des énergumènes de ce genre, qui plus est responsables du football mondial, que les mentalités risquent d'avancer sur le football féminin. Sauf si tous les hommes rêvent de voir des mannequins taper dans un ballon.