Homophobe misogyne violent
La rédaction

C'est le portrait d'Arkadiusz Onyszko. Des traits de caractère que le gardien international polonais revendique et assume. Le FC Midtjylland moins. Le club danois l'a limogé à la suite de la publication de son autobiographie.

Des relents nauséabonds d'homophobie flottent dans l'air du football français ces dernières semaines entre le forfait enregistré par le Paris Football Gay et l'insulte proféré par Louis Nicollin («petite tarlouze») à l'encontre de Benoît Pedretti. Des débordements qui heureusement n'atteignent pas l'intolérance prônée par Arkadiusz Onyszko. Pour vous présenter le bonhomme, le gardien international polonais (2 sélections) a débuté son année judiciaire par une arrestation en mars dernier. Motif : violences conjugales. Peine : 3 mois de prison dont 1 mois ferme. Dommage collatéral : l'OB Odense le prie d'aller voir ailleurs.

Son bracelet électronique à la cheville ne l'empêche pas de jouer et de retrouver un club, toujours au Danemark : le FC Midtjylland. Un choix vite regretté par le club scandinave. A 35 ans, le bon Arkadiusz s'est dit qu'il était temps de livrer au monde ses pensées les plus philosophiques. Son autobiographie, sobrement appelée «Putain de Polak», retrace ses nuits d'ivresse avant les matches, son soutien aux Hell's Angels, groupe de motards considéré comme criminel dans certains pays, mais plus grave, sa misogynie, tout spécialement envers les femmes journalistes, et surtout son homophobie assumée. Pas sûr que cela suffise à en faire un best-seller. Onyszko en aurait pourtant besoin. Le FC Midtjylland l'a ainsi expressément débarqué sitôt son «recueil» publié.