Henry charge la federation
La rédaction

Thierry Henry poursuit sa défense publique. Après avoir reconnu son envie passagère de quitter les Bleus, le Barcelonais précise cette fois ses aigreurs à l'égard des instances dirigeantes du football français dans un entretien à écouter ce soir dans «Club Liza» sur RTL.

Extrait de l'interview de Thierry Henry

«Ça va mieux, si on peut dire. Je commence à digérer. Hier, je t'ai appelé Liza parque l'on n'était pas sur la même longueur d'ondes. La première main franchement, c'est comme un réveil, c'est-à-dire que la balle me tape dessus et là, je la vois. Et j'ai le mauvais réflexe de la retoucher et de centrer pour William. La première main, je ne sais même pas qu'elle me touche. C'est après que j'ai un mauvais réflexe sur la deuxième. Je peux te jurer que la première fois, je ne sais même pas que la balle me touche la main.

J'ai eu le coach au téléphone. J'ai eu beaucoup d'appels de joueurs, d'entraîneurs, de gens que j'avais perdu de vue. Ces gens m'ont soutenu, m'ont dit que tout cela allait trop loin. J'étais tout à fait en osmose avec eux. Mais les gens qui devaient monter au front me défendre et peut-être atténuer ce qui se passait en France et surtout en Angleterre, ne l'ont pas fait. Je n'ai vu personne. C'est un fait, il n'y a pas eu d'appui. Cela m'a vraiment choqué.

Je me suis toujours battu pour les Bleus et je continuerai à le faire. Depuis le début de la saison, je viens jouer blessé en sélection. Je me suis même mis en porte-à-faux avec mon club. Le Barça et Guardiola ont été extraordinaires sur ce plan-là. Guardiola a compris que j'avais cette envie de qualifier l'équipe de France. Donc, ça fait mal de vivre cela. Mais j'ai repris le dessus.»