Coupe du monde Brésil 2014 : Les 3 raisons de s’inquiéter pour le Mondial
La rédaction

La Coupe du monde 2014 approche. Le Mondial va avoir lieu du 12 juin au 13 juillet 2014. À trois semaines du début de la compétition, tout est loin d’être prêt au Brésil. L’atmosphère n’est pas tellement à la fête…

Le Brésil, le pays du football, qui accueille une Coupe du monde, c’est forcément un évènement. Un rendez-vous majeur. Pendant un mois, le monde va vivre à l’heure du Mondial brésilien. Ce Mondial devait également être une grande fête pour le peuple brésilien, passionné de football. Mais le Brésil a beaucoup de mal à vibrer pour cet événement. Les contestations sont de plus en plus nombreuses, les critiques de plus en plus virulentes…

Coupe du monde Brésil 2014 : Ronaldo a « honte »

LES STADES NE SONT PAS TOUS FINIS

À trois semaines du début du Mondial, tous les stades ne sont pas achevés ! Ainsi, l'Arena Corinthians de São Paulo notamment, où va avoir le match d’ouverture le 12 juin entre le Brésil et la Croatie, est toujours en travaux. Les matchs « test » ont été repoussés. Les enceintes de Porto Alegre, Curitiba, Cuiaba ne sont, également, pas encore achevées. Le stade de São Paulo ne sera terminé que plusieurs mois après la Coupe du monde. Le toit ne sera, par exemple, pas fini.

LES TENSIONS SOCIALES

Les tensions sociales sont nombreuses au Brésil depuis plusieurs mois. L’heure est loin d’être à la fête. Nombre de brésiliens se sont élevés ces dernières semaines contre les défenses faramineuses du gouvernement brésilien pour accueillir l’événement, étant donné la situation économique très difficile des Brésiliens. La population n’hésite pas à manifester sa colère. Romario, aujourd’hui député au Brésil, décrivait au mois de mars une « situation effrayante ». Le 15 mai, des manifestations géantes ont été organisées dans tout le pays contre la Coupe du monde.

LES PROBLÈMES D’ORGANISATION

Le Brésil est-il prêt ? Outre le problème des stades, celui des transports est particulièrement important. « Sur les 42 projets de transports urbains qui étaient prévus, seuls 11 ont vu le jour », expliquait Romario il y a quelques semaines. Les transports en commun sont loin d’être achevés, comme un terminal d’aéroport à São Paulo, un métro à Salvador... Les prix des transports en commun ont explosé ces dernières semaines. « J'ai honte parce que c'est mon pays, le pays que j'aime, et on ne pouvait pas donner cette image-là à l'extérieur », a expliqué Ronaldo sur RMC. Bref, la fête annoncée a du plomb dans l’aile au Brésil.

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