Coupe du monde - Algérie : « J’ai senti que c’était aussi une affaire politique »
La rédaction

Avec un peu de recul, Vahid Halilhodzic a livré pour Le Parisien son regard sur la qualification de l’Algérie.

Après un résultat défavorable au match aller (3-2), l’Algérie s’est fait peur jusqu’au bout. Après un carton rouge oublié suite à un tacle dangereux, Madjid Bougherra a délivré tout un peuple en seconde période avant que le poteau ne vienne sauver la défense algérienne en fin de match. Vahid Halilhodzic avoue avoir vu un signe avant la rencontre.

« LE SEUL PAYS DU MONDE ARABE »

« Je vais vous confier une chose : lors de mon footing matinal, j’ai remarqué un arc-en-ciel au-dessus de l’hôtel de mes joueurs. Je ne suis pas superstitieux, mais je me suis dit que si même le ciel était avec nous, il ne pouvait rien nous arriver. Aujourd’hui, on est le seul pays maghrébin, et même du monde arabe, à être qualifié pour le Mondial. J’ai senti que c’était aussi une affaire politique. C’est prestigieux. »

« JE SUIS UN PEU FATIGUÉ »

Interrogé sur les chances algériennes dans le Mondial, Coach Vahid refuse de s’avancer : « On n’en est pas encore là. Depuis ce match, j’ai reçu au moins dix coups de fil de clubs ou de sélections nationales. Je ne m’imagine pas laisser cette équipe maintenant, mais je ne sais pas ce qui peut se passer. Je suis un peu fatigué, vidé, donc je vais me reposer un peu. J’ai programmé des vacances après le tirage au sort et je prendrai la décision qui s’impose. »

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