Parti tenter l'aventure à Alicante pour faire plaisir à sa femme Béatrice, David Trezeguet vit un cauchemar les yeux ouverts. C'est pas beau l'amour ?
L'été dernier, David Trezeguet a signé à l’Hercules Alicante. Un peu pour découvrir un nouveau football après dix ans passés à la Juventus Turin. Et beaucoup pour satisfaire sa femme, née dans la ville espagnole et pressée de retrouver ses racines.
Au début, le projet est séduisant sauf qu'Alicante a vite des faux airs d'Arles-Avignon. Sept mois après le début de la saison, le vernis s'est craquelé et le piège refermé. Une mini-grève a même éclaté parmi les joueurs à cause d'un non-paiement des salaires.
Titulaire indiscutable, «Trezegol» offre deux visages sur le pré. Efficace (10 buts en 24 matchs), il est à fleur de peau : 5 cartons jaunes et 1 rouge depuis le début de saison. En dix ans en Italie, il n'avait été expulsé que deux fois… David serait-il aigri de voir sa fin de carrière flinguée par son club et sa douce ?
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