Chabal gronde les Bleus
La rédaction

C'en était trop pour Sébastian Chabal. Le rugbyman, sportif préféré des Français, a lâché un édito saignant sur son site officiel. Selon la ministre des Sports Roselyne Bachelot, ses mots auraient fait pleuré les joueurs de l'équipe de France de football. Espérons alors qu'ils ne surfent pas sur le site de Caveman.

A quelques heurs du coup d'envoi de France – Afrique du Sud, la France entière se met à faire la leçon aux joueurs de l'équipe de France. Moins de supporters mais des donneurs de leçon en surnombre. Même Matt Pokora s'y est mis, c'est pour dire. Mais quand c'est le sportif préféré des Français qui s'exprime sur l'amour du maillot, les oreilles sont tout de suite plus attentives. Casser des machoires, oui, mais avec le respect de l'adversaire et du maillot bleu. Extraits.

"Quand on a le privilège, comme moi, de très bien vivre de sa passion, il y a des valeurs qui ne doivent pas êtres galvaudées. L’amour du maillot en est une primordiale".

"Un maillot, c’est bien plus que des couleurs. Un maillot, c’est une histoire. C’est aussi des hommes et des femmes qui œuvrent dans l’ombre, sans aucun espoir de reconnaissance. C’est encore des supporters qui payent cher pour pouvoir nous encourager. Nous, leur équipe. Un maillot, c’est enfin ces enfants qui ont les yeux qui pétillent quand ils voient leurs idoles être performants ensemble, en équipe".

 " Et parfois, le téléphone sonne. L’équipe de France à l’autre bout du fil. Le travail a payé. La consécration. Tous les sacrifices et les efforts fournis pendant des années sont récompensés.

Que ce soit pour ma première sélection ou pour ma dernière en date qui était la 55éme, mon bonheur a été le même. Ma motivation intacte.

Le maillot Bleu a une charge, une symbolique différente des autres. Celle d’être choisi parmi l’élite de mon sport pour représenter les couleurs de mon pays.

Mais que faut-il de plus pour se transcender ?

Ensuite, et je ne suis pas trop mal placé pour en parler, on peut passer à côté de son match, avoir du mal à s’adapter à un système de jeu différent de celui pratiqué en club.

Mais ce ne sera jamais une raison pour ne pas se livrer jusqu’au dernier souffle pour ce maillot, plus que pour tout autre. Ca, je ne peux le concevoir.

Petit, le sport n’est qu’un jeu. Une fois grand, c’est cet état d’esprit d’enfant qu’il faut préserver. Je crains qu’en Afrique du Sud, d’autres Bleus l’aient oublié…"