Alain Casanova est serein. Loin d'être hanté par le mercato et le dossier Gignac, l'entraîneur toulousain pense désormais au jeu et aux valeurs qu'il veut inculquer à ses joueurs.
Les résultats en dent de scie, c’est une habitude à Toulouse...
Ça arrive souvent, et je suis bien placé pour le savoir parce que cela fait de nombreuses années que je suis au club. Il y a des saisons où il y a moins d’explications que pour celle qui vient de s’écouler. C’est vrai que l’image de Toulouse actuellement, c’est l’inconstance, l’irrégularité, l’incapacité à se situer dans la première partie du tableau et à y rester.
Vous avez fait deux recrues durant le mercato : Gunino et Ben Yedder. Qu'attendez-vous de ces joueurs ?
On n’a pas tout à fait les mêmes objectifs pour ces deux joueurs. Gunino remplace Albin Ebondo poste pour poste. C’est un jeune qui a beaucoup de potentiel, qui va progresser mais qui a déjà une certaine expérience du haut niveau puisqu’il a joué à Boca Juniors et en équipe d’Uruguay espoirs. Il postule à une place de titulaire. Ben Yedder lui, c’est un pari sur l’avenir. Il a 19 ans, il n’a pas fait de centre de formation. Il est là pour apprendre et se familiariser avec le haut niveau. En le faisant bien travailler, on pourrait avoir de bonnes surprises.
Et le mercato du TFC s’arrête là ?
Oui, c’est terminé. Le seul bémol que je mets et que le club met, c’est que si jamais un club est capable de donner les 15M pour André-Pierre Gignac, il faudrait le remplacer. Donc, dans ce cas là, le mercato ne serait pas fini.
C’est le seul joueur susceptible de partir ? N’y a-t-il pas des offres pour Capoue et Sissoko ?
On n’a reçu aucune proposition. A ce jour, il n’y a pas un seul club qui a envoyé un fax ou appelé notre président pour recruter un joueur de chez nous.
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