Bras de fer pour Saifi
La rédaction

Selon les dernières informations de notre envoyé spécial en Angola, le président de la fédération algérienne, le très influent Mohamed Raouraoua aurait engagé un bras de fer avec les responsables du club d'Al-Khor, à la suite du licenciement "abusif" de l'attaquant Rafik Saifi pour indisponibilité du joueur. Annoncé hier, en catimini, l'annonce du licenciement de l'ancien lorientais intervient au pire moment pour les Fennecs. Considéré comme l'un des meilleurs Fennecs de ces dix dernières années, Rafik Saifi subit en interne de vives critiques relayées par certains médias hostiles à sa titularisation. «Depuis le match du Caire et les deux énormes occasions qu'il a ratées, Saifi n'est plus du tout en odeur de sainteté auprès de plusieurs journaux influents. En fait, c'est une véritable opération de déstabilisation qui se joue dans son dos, mais Rafik n'est pas naïf. Il ne se laissera jamais démonter » assure un reporter algérien proche du joueur. Très affecté par son limogeage « unilatéral » du club qatari d'Al-Khor, l'ancien mouloudéen peut compter sur le soutien indéfectible de M. Raouraoua. Conscient que les Verts algériens disputeront, cet après-midi, une rencontre capitale face aux redoutables Aigles maliens, l'éminence grise du football algérien tente l'impossible pour faire revenir à la raison les responsables qataris. En vain pour le moment. « Nous venons d'engager un attaquant burkinabé pour pallier à son absence. D'autant plus que Saifi avait la fâcheuse tendance de se blesser peu avant les matches internationaux. Cette fois, le propriétaire a décidé de sévir » nous a confiés un proche de l'entraîneur français, Bertrand Marchand. Déterminé à défendre les intérêts « financiers » de son poulain, Mohamed Raouraoua pourrait déposer dans les prochains un recours sur le bureau de la FIFA, à Zurich.