Blanc le candidat libre
La rédaction

L'entraîneur des Girondins de Bordeaux, déjà quasiment posé sur le fauteuil de sélectionneur des Bleus après la Coupe du Monde 2010, estime sur Europe 1 que la proposition peut se refuser. Si ça ne se fait pas comme lui veut.

« Ça me plairait, c'est sûr. Mais je peux aussi refuser. Contractuellement je ne suis pas libre. N'oublions que j'ai un employeur. Mais si on me le propose, j'y réfléchirai c'est sûr. Mais il y a un problème de dates. La finale de la Coupe du monde, c'est le 11 juillet, à moins de prendre un entraîneur libre, les autres seront en pleine préparation et je ne vois pas un entraîneur tout laisser tomber. Pour moi en tout cas ça serait difficile. »

Laurent Blanc, dès lors qu'il ouvre la bouche, est maitre dans l'art de ne souffler ni le chaud ni le froid. Ce coup-ci, il a fait un peu des deux, donnant quelques pistes quant à son avenir. Oui, le poste de sélectionneur de l'Equipe de France lui plairait, mais pas à n'importe quelle condition. Ou plutôt à ses conditions.

Si les dirigeants de la Fédération savent lire entre les lignes (ils en ont l'habitude avec l'ami Raymond), le message est simple : si vous me voulez, il faudra m'appeler en juin, et pas plus tard. Si Laurent Blanc entame la préparation avec un club, que ce soit les Girondins ou un grand club européen, et que Jean-Pierre Escalettes (ou son remplaçant) veut le débaucher plus tard mi-juillet, ce sera trop tard. L'appel est lancé. A la FFF de répondre. Vite.