Bayern : Ribéry, une locomotive rassurante pour Deschamps
La rédaction

Alors que Didier Deschamps voit son équipe se déplumer dangereusement à l’approche de la rencontre face à l’Espagne, le sélectionneur des Bleus peut au moins se rassurer pour une chose. Ribéry, lui, se porte très bien.

Blessure au ménisque pour Rio Mavuba, out six à huit semaines. Elongation à la cuisse pour Diaby, out pour trois semaines minimum. Ce week-end commence à laisser des traces chez les troupes d’un Didier Deschamps qui doit voir se profiler le fameux match face à l’Espagne avec une certaine appréhension. Alors forcément, les motifs de satisfaction sont toujours bons à prendre. Après la rencontre entre le Werder Brême et le Bayern Munich, Deschamps peut au moins en relever un : l’excellente forme de Ribéry.

Ribéry touche du bois
On avait laissé Franck Ribéry mercredi sur de très bonnes bases après une très belle partie face à Wolfsburg. On l’a retrouvé aujourd’hui pour un gros match face à un toujours attrayant Werder Brême. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Franck Ribéry est resté dans le bon ton. C’est après une première période où Ribéry, comme le Bayern dans son ensemble, a mis du temps pour se mettre en jambes, que le milieu tricolore a sorti le grand jeu. Pendant toute la seconde période, c’est un Ribéry de feu que le Werder a dû tenter de contrôler. Longtemps, cela n’a pas payé. Ribéry a dribblé, passé, et même tenté sa chance au terme d’une action individuelle de classe, mais le poteau s’est interposé. Le Werder, à la rue, était d’ailleurs obligé d’employer la manière forte, Arnautovic découpant littéralement Ribéry à une dizaine de minutes de la fin. La défense de Brême, qui finira par craquer suite à une frappe géniale de Luiz Gustavo (81e), pouvait ensuite laisser Ribéry mettre en lumière Shaqiri d’une ouverture parfaite, ce dernier offrant le but du break à Mandzukic (83e). Intenable, y compris pendant les dernières minutes, Ribéry a largement contribué à la large victoire bavaroise. Etre une locomotive, justement ce qu’attend Deschamps de lui dans quelques jours, face à l’Espagne.