Une star du PSG fait disjoncter les supporters, ses explications tombent
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Au terme d’une nouvelle prestation décevante de la part du PSG, cette fois-ci sur la pelouse de l’AS Monaco (1-3), Marquinhos a pris la parole pour lâcher des explications qui n’ont pas du tout convaincu les supporters. Le capitaine du club s’est plaint d’être éloigné de sa famille lors des déplacements, un sujet sur lequel il s’est penché dans un entretien accordé au Parisien.

A trois jours de la réception du Bayern Munich, le PSG s’est de nouveau incliné samedi, sur la pelouse de l’AS Monaco (1-3). Une défaite logique qui aurait pu être encore plus lourde sans un grand Gianluigi Donnarumma. Au terme de ce revers, Marquinhos a pris la parole pour tenter de justifier la prestation de son équipe. « On a essayé d’aller vers l’avant, de presser (...). On n’est pas dans notre meilleur moment, il ne faut pas précipiter les choses, il faut garder la sécurité car on sait qu’on a de la qualité », a confié le capitaine du PSG sur Prime Video. Et de poursuivre : « On est des humains, dans le vestiaire on se parle. Il faut juste savoir que nous on laisse nos familles à la maison. (...) C’est des moments difficiles qu’il faut traverser. Je pense qu’ensemble, on peut s’en sortir. » Des propos qui n’ont pas, du tout, convaincu les supporters du PSG, agacés de voir le défenseur brésilien rejoindre les vestiaires sans échanger avec les fans présents sur place. Depuis, les critiques et les moqueries s’abattent sur Marquinhos, mais le sujet de la famille semble particulièrement lui tenir à cœur.

« Un joueur de foot se prive beaucoup de la famille pour des questions médiatiques »

Interrogé par Le Parisien avant les deux revers face à l’OM et Monaco, Marquinhos s’était déjà confié sur le rôle important de sa famille dans sa vie, permettant de mieux comprendre les propos tenus samedi au micro de Prime Video. « La famille est importante depuis que je suis tout petit. On a toujours passé nos vacances et notre temps libre ensemble… Je me souviens que quand je sortais de l’école, je filais chez ma grand-mère pour jouer au ballon avec mes cousins dans la rue. Je me suis construit avec les miens, c’est pour cela que j’ai un lien fort et permanent à la famille, que je l’emmène partout avec moi. Aujourd’hui encore, j’ai la famille qui vit avec moi à Paris. Mon frère est là, mon père et ma mère font des allers-retours réguliers entre la France et le Brésil, les parents de ma femme aussi. Au quotidien, on aime avoir la famille et les amis pour profiter de la journée, regarder les matchs… Un joueur de foot se prive beaucoup de la famille pour des questions médiatiques car nous sommes exposés quand on sort de la maison. Au final, on passe beaucoup de temps entre nous », confie Marquinhos.

« Le temps passe tellement vite… On ne peut pas penser qu’au foot, délaisser sa famille et oublier ses enfants »

Et le capitaine du PSG de poursuivre : « Moi je préfère être en famille, avec les gens que j’apprécie. Depuis tout petit, j’ai habité tout seul, chez les amis, au centre, en Italie je suis aussi resté un moment à distance des miens… S’il le faut, je peux me sacrifier (et vivre un peu plus seul). Mais si je peux vivre aux côtés de ma famille et de mes amis, c’est quand même mieux. » Marquinhos évoque enfin sa relation avec ses enfants, et le rapport parfois compliqué avec sa vie de footballeur : « Avec les enfants, le temps passe trop vite, il faut que je profite d’eux. Aujourd’hui, j’ai trois enfants mais j’ai l’impression que la petite (Maria, l’aînée) est née hier alors qu’elle a 5 ans déjà. Le temps passe tellement vite… On ne peut pas penser qu’au foot, délaisser sa famille et oublier ses enfants. Je veux profiter de ces moments-là car ils passent vite. Et puis ce sont aussi ces moments, avec la famille et les enfants qui me donnent de la force pour le travail, sur le terrain. C’est un bon appui. »

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