F1 : Gasly en rajoute une couche sur Ocon
Arnaud De Kanel

La cohabitation s'est plutôt bien passée entre Esteban Ocon et Pierre Gasly chez Alpine cette saison. Pourtant, la relation entre les deux hommes suscitait beaucoup de craintes. Amis dans le passé, les deux pilotes tricolores entretiennent depuis des relations froides et l'arrivée de Gasly chez Alpine ne les a visiblement pas réchauffé. 

Les craintes étaient nombreuses à l'annonce de l'arrivée de Pierre Gasly chez Alpine en 2022. En effet, le pilote tricolore allait retrouver Esteban Ocon, son ami d'enfance avec qui la relation se serait nettement détériorée au fil des années. Pour leur premier année dans la même écurie en F1, les deux hommes ont fait abstraction des choses mais ils ne se sont pas rapprochés pour autant selon Gasly. Leur relation est uniquement professionnelle. 

«Sur le plan personnel, il n’y a aucune relation entre nous»

« La nationalité n’a rien à voir avec ça. C’est l’histoire de nos vies qui nous sépare. Mais la collaboration fonctionne bien car nous voulons tous les deux gagner. Cela n’est possible que si vous travaillez en équipe et au sein de l’équipe. Sur le plan personnel, il n’y a aucune relation entre nous. Mais je n’en ai pas besoin non plus. Ce dont j’ai besoin, c’est d’un Esteban qui travaillera le plus dur possible pour l’équipe. Cela me suffit », a déclaré Pierre Gasly dans des propos relayés par Nextgen-Auto. Le Rouennais ne fait pas d'Ocon une obsession. 

«Je ne me concentre pas sur lui»

« Je veux battre tout le monde. Je ne me concentre pas sur lui. Si je bats tout le monde, je le battrai aussi. Pour y parvenir, je dois me concentrer pleinement sur moi-même et non sur ce duel », a reconnu Pierre Gasly avant d'évoquer les points d'amélioration d'Alpine. « Nous avons produit de bonnes évolutions, mais ce n’était rien comparé à McLaren, par exemple. Aston Martin a connu un meilleur début de saison que nous mais nous nous sommes rapprochés dans certaines courses, ce qui montre que nous nous sommes améliorés. Mais pas autant que nous l’aurions aimé. »

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