«C’est une folie», il hallucine après son transfert à l’OM
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Arrivé l'été dernier à l'OM, Pierre-Emerick Aubameyang a rapidement été confronté à une crise en interne. Le Gabonais n'est toutefois pas surpris, conscient d'avoir signé dans un club régulièrement soumis à ce genre d'évènement. «C’est une folie», assure même l'ancien attaquant d'Arsenal et de Chelsea.

Lors du précédent mercato estival, l'OM a décidé de se séparer d'Alexis Sanchez, remplacé par Pierre-Emerick Aubameyang qui a débarqué en provenance de Chelsea. Rapidement, le Gabonais a été confronté aux remous en interne et à la crise avec les supporters. Mais il assure ne pas avoir été surpris, conscient que «Marseille est une folie». 

«Marseille est une folie»

« Je savais que ça pouvait arriver, Marseille est une folie mais c'est un gros défi et c'est exactement ce que je recherchais. Après une année à vide, il fallait quelque chose qui puisse me stimuler, même si c'est l'extrême parfois ici. Tu vis la chose à fond et ça te donne l'énergie de montrer que tu es encore là. Je ne me suis pas posé la question : ''Qu'est-ce que je fais à l'OM ?'', non. Mais ''qu'est-ce que je fais à la conférence de presse ?'', oui ! Mais je m'en étais sorti, avec l'expérience on arrive à dribbler (rires) ! Je suis content et fier d'avoir fait ce choix de venir ici, parce que le temps prouve que j'avais raison », lance-t-il dans une interview accordée à L'EQUIPE, avant de poursuivre.

«C'était stimulant parce que moi aussi je suis un peu fou dans ma tête»

« C'était stimulant parce que moi aussi je suis un peu fou dans ma tête et j'ai besoin de sentir le public, même si dans un premier temps, ils m'ont boudé. Mais ça fait partie de la vie, quand vous n'avez pas de résultats, c'est normal qu'on vous pointe du doigt. C'est ce qui te donne la force. Ils savent que tu es capable de le faire, à toi de te surpasser, de te regarder dans la glace et de faire le nécessaire pour leur rendre ce qu'ils donnent. Quand ça va, ils sont là, mais quand ça ne va pas, ils ont aussi été là. Ils ne nous ont pas lâchés », ajoute Pierre-Emerick Aubameyang.

Articles liés