À bout, le boss de l’OM passe aux aveux
Thomas Bourseau

Pablo Longoria ne vit actuellement pas des jours heureux à la présidence de l’OM. En attestent ses propos puissants en émotion lors de sa longue interview parue dans les colonnes du jour de La Provence. L’OM est en pleine crise et Pablo Longoria a avoué que pendant son mandat de président, l’envie de tout arrêter lui a traversé l’esprit.

A Marseille, la passion des ultras pour l’OM est si forte que les débordements sont banalisés par la mairie de Marseille comme la dernière sortie de l’adjointe au maire Samia Ghali le fait comprendre. Lundi soir, les sept associations de supporters du club phocéen ont réclamé la démission de Pablo Longoria ainsi que son comité de direction.

«J’ai un mandat donné par le propriétaire et le conseil de surveillance. Je dois assumer mes responsabilités»

Mais le président de l’OM ne compte clairement pas se retirer maintenant comme il l’a confié à La Provence. « Je n’ai pas proposé ma démission à Frank McCourt. Malgré tout ce qu’on dit sur moi, je ne suis pas quelqu’un qui regarde ses intérêts personnels. Si je suis mêlé à tout ça, c’est parce que je suis le président de l’OM. Je représente une institution. J’ai un mandat donné par le propriétaire et le conseil de surveillance. Je dois assumer mes responsabilités. Comme je l’ai toujours fait ».

«À un moment, j’ai été dans une situation où je voulais tout arrêter»

Pablo Longoria est donc prêt à se battre à contre-courant afin de respecter ses engagements envers ses supérieurs. Néanmoins, il reconnaît avoir eu envie de dire stop à un moment donné avec l'OM. « J’ai seulement raté un match depuis que je suis à l’OM… parce que j’étais malade ! À un moment, j’ai été dans une situation où je voulais tout arrêter. Mais même avec de telles difficultés, j’ai voulu trouver l’énergie et l’ambition de vouloir changer les choses. Il faut que vous sachiez qu’une partie du club s’est autoproclamée "le contre-pouvoir", parce que les dirigeants voudraient faire du mal à l’OM… Mais on est assez intelligent pour comprendre que c’est de la schizophrénie ! ».

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