Polémique à l’OM, Gasset a tout changé
Jean de Teyssière

En février dernier, Jonathan Clauss avait fait l'objet de vives critiques de la part de Medhi Benatia, le conseiller de Pablo Longoria. L'international français était accusé d'avoir un comportement inadéquat au football de haut niveau et de simuler des blessures afin de se conserver pour l'Euro, qui débutera le 14 juin prochain. Jean-Louis Gasset, arrivé juste après cette polémique, a réussi à éteindre ce début d'incendie.

« Je suis arrivé au mois de novembre, on m'a mis en garde sur deux-trois joueurs dont le comportement était parfois un petit peu limite. Jonathan faisait partie de ces joueurs-là. Je sais qu'il avait été reçu plusieurs fois dans le bureau du coach pour lui expliquer ce qu'on attendait un petit peu de lui, dans l'attitude, en tant que leader, international français. On pensait que le message était passé, malheureusement, ça ne l'était pas. » Ces propos portés par Medhi Benatia, conseiller du président de l'OM Pablo Longoria au Canal Football Club, ont surpris pas mal de monde dans le football, y compris Jonathan Clauss

«Pour Clauss, c'est un secret»

Jean-Louis Gasset, arrivé à l'OM le lendemain de cette polémique, a vite pris les devants pour ressaisir son joueur, comme il l'a expliqué en conférence de presse ce mercredi : « Pour Clauss, c'est un secret. Je ne parlais que de sportif. Si un international n'est pas un plus dans l'effectif... J'ai discuté avec lui, il a fallu s'adapter avec cette blessure pour ne pas reprendre trop vite. Il fallait limiter son temps de jeu. C'est un contrat avec lui, je sens quand le joueur est à la limite, au bout. Là, il est prêt. »

«Il fallait juste cadrer un ou deux trucs»

« Avec beaucoup de joueurs, il faut savoir quel est le talon d'Achille de chacun. Avec Harit, ils sont les meilleurs passeurs de la compétition, j'ai lu ça. Il nous donne la qualité de centres, c'est un grand joueur. Humainement, ils vivent bien ensemble. Il fallait juste cadrer un ou deux trucs, rappelle Gasset. Ils ont compris qu'ils devaient tout donner. »

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