NBA : Rudy Gobert revient sur la semaine la plus importante de sa vie
Florian Barré

Il y a quelques jours, Rudy Gobert a vu sa vie basculer. En plus du trophée DPOY obtenu pour la quatrième fois de sa carrière, le pivot de l’équipe de France et des Minnesota Timberwolves est devenu papa. Une arrivée surprise qui a obligé l’homme de 31 ans à délaisser sa franchise pour le Game 2 des demi-finales de conférence Ouest face aux Denver Nuggets. Alors qu’il tenait son bébé dans les mains, les « Loups » ont fait le boulot. Il raconte.

Devenu papa d’un petit garçon né dans la matinée de mardi dernier, Rudy Gobert n’a pas joué le match 2 des playoffs contre Denver. Son équipe s’est pourtant imposée 106-80. De quoi rendre le pivot tricolore très heureux : « C'était incroyable. J'étais épuisé, évidemment, je tenais le bébé et je regardais le match en même temps, mais j'étais un peu ému à la fin parce que j'avais le sentiment qu'il se passait quelque chose de spécial. L'énergie qu'ils ont déployée, la concentration qu'ils ont eue, la détermination. Je ne sais pas, il y avait quelque chose de spécial dans la façon dont ils ont commencé le match. Et pas seulement la façon dont ils ont commencé, mais dont ils ont joué pendant 48 minutes ce soir-là. C'était une journée incroyable. C'était une façon incroyable de terminer la journée pour moi et évidemment pour tout le monde. »

Gobert célèbre son DPOY

Et comme si devenir papa et battre les champions NBA en titre deux fois de suite n’étaient pas suffisants, Rudy Gobert a reçu une autre excellente nouvelle le lendemain en obtenant son 4e trophée de défenseur de l’année : « C’est toujours un trophée collectif. Il est question d’être la meilleure défense possible et pour moi l’important c’est d’impacter mon équipe pour qu’elle soit la meilleure défense qu’elle puisse être. » Forcément, tout ça rend le Français très heureux.

Tout va bien dans le meilleur des mondes chez les « Loups »

« Évidemment on est en train d’essayer d’accomplir quelque chose de plus grand, mais plus important encore, je pense que j’ai trouvé une maison. J’ai trouvé une équipe, un coaching staff, une organisation et une ville qui m’ont accueilli à bras ouverts. J’ai l’impression que c’est une famille. On est là les uns pour les autres. On se soucie vraiment les uns des autres. » D’ailleurs, le président des Timberwolves, Tim Connelly ne peut qu’acquiescer. Sa franchise traverse une belle période : « Ces trophées  ne sont pas attribués aux équipes en difficulté. Au-delà de cette reconnaissance bien méritée, je pense qu'il s'agit d'une reconnaissance du succès que connaît notre équipe et qui, je l'espère, se poursuivra. » a-t-il déclaré.

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