Il l’annonce, voilà le problème de l’OM !
Thomas Bourseau

L’OM est en pleine tempête ces derniers jours. Mercredi, Marcelino a décidé de dire stop au vu de l’atmosphère délétère autour de la direction de l’OM et de son ami le président Pablo Longoria qui ont tous été menacés par les supporters. Longoria s’est longuement livré à La Provence en dénonçant le vrai problème de l’OM, qui est tout autre.

Très touché par tout ce qui se passe à l’Olympique de Marseille cette semaine, Pablo Longoria a pris la décision de vider son sac à La Provence dans un « besoin de m’exprimer » clairement affiché par le président de l’OM. Poussé vers la sortie par les groupes de supporters lors de la réunion entre les parties concernées lundi soir, Longoria a assuré qu’il allait rester en place. Mais il y a un problème plus profond que les fans de l’OM selon lui.

«Il y a trop d’intérêts individuels autour de l’OM»

« Je ne parle pas du pouvoir des groupes de supporters. Il faut comprendre qu’à Marseille, les groupes de supporters font partie de la culture de la ville. C’est la manière de vivre le football. Et c’est une force pour l’équipe. Je parle plutôt de mécanismes animés par d’autres intérêts. Et je ne parle pas de quelqu’un en particulier. Ce que je dénonce c’est qu’il y a trop d’intérêts individuels autour de l’OM, dans beaucoup de domaines. Et je me répète, je ne dis pas que ce sont les groupes de supporters ». a tenu à souligner Pablo Longoria lors de l’entretien avec le quotidien régional qui a duré deux heures.

«On te dit : ’Si tu vas là-bas, j’ai un dossier sur toi ; si tu fais ça, je vais sortir quelque chose dans la presse»

Avant de faire savoir que le chantage est constant à Marseille pour chacune des décisions pensées pour apporter des changements à l'OM.« Ce qui s’est passé lundi est une conséquence de ce système. Tout ce mouvement est basé sur "faire peur". Dès que tu cherches à transformer et à changer des choses. C’est là où tu trouves la limite… On te dit : ’Si tu vas là-bas, j’ai un dossier sur toi ; si tu fais ça, je vais sortir quelque chose dans la presse ; si tu dis ça, je te menace ; si tu touches à lui, non, tu ne peux pas le toucher…’ Jusqu’où est-on en disposition d’accepter ? Demain, je ne sais pas, ils vont décider si c’est Pau (Lopez), Ruben (Blanco) ou Simon (Ngapandouetnbu) qui joue? Jusqu’où ça peut aller si tu ne peux pas prendre des décisions pour un club dans lequel tu es mandaté, et cela, avec, sincèrement, l’objectif de le transformer et de chercher le meilleur pour lui ».

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